Tout sur l'attaque de ransomware à la ville de Baltimore (2019)


Lors de l’attaque de ransomware de Baltimore/USA en mai 2019, la ville du Maryland a vu ses actifs informatiques tels que postes bureautiques et serveurs largement compromis par une variante de ransomware appelée RobbinHood. Baltimore est devenue la deuxième ville américaine à être victime de cette nouvelle variante de ransomware après Greenville, en Caroline du Nord, et a été la deuxième grande ville américaine avec une population de plus de 500 000 personnes à être piratée par ransomware en deux ans, après qu'Atlanta a été attaquée l’année précédente.


L'attaque

Le 7 mai 2019, la plupart des systèmes informatiques du gouvernement de Baltimore ont été infectés par la variante agressive du ransomware RobbinHood. Tous les serveurs, à l’exception des services essentiels, ont été mis hors ligne. Dans une note de rançon, les pirates ont exigé 13 bitcoins (environ 76 280 dollars US) en échange de clés pour restaurer l’accès. La note indiquait que si les demandes n’étaient pas satisfaites dans les quatre jours, le prix augmenterait et dans les dix jours, la ville perdrait définitivement toutes les données. Les experts en informatique de la mairie ont pris certaines mesures pour éviter que le malware ne se répande, mais près de 10 000 dispositifs étaient déjà infectés lorsqu’ils sont passés à l’action.


Pourquoi eux ?

Pour mener leur attaque en 2019, les pirates ont utilisé une faille du système d'exploitation Microsoft Windows découverte par un groupe de hackers en avril 2017. Comment c'est possible deux ans après la découverte?

L'histoire commence en 2017 alors qu'un groupe de pirate découvre une faille liée au système d'exploitation Microsoft Windows. Suivant cette découverte, le géant américain Microsoft a rapidement publié une mise à jour de sécurité. Mais pour que ce correctif soit efficace, encore fallait-il le télécharger et l'implémenter sur les postes bureautiques en question. La ville de Baltimore n'avait toutefois aucun processus de mise à jour centralisé des correctifs, ce qui rendait leurs ordinateurs à risque deux ans après la découverte par les pirates. 

Baltimore était vulnérable à une telle attaque en raison de ses pratiques informatiques qui ne comprenaient aucun contrôle sur l'application des correctifs de sécurité. 

Au Canada, le coût moyen estimé d’une violation de données, une catégorie de compromission qui inclut notamment les rançongiciels, s’élève à 6,35 M$ CA


DefenseCloud vous permet de profiter des mises à jour en continu sans tracas. Visitez le https://www.defensecloud.ca pour tous les détails. 


Messages les plus consultés de ce blogue

Bulletin de sécurité Google Chrome (AV23-425)

Vulnérabilité de déni de service dans Microsoft Defender (11 avril 2023)

Alerte - Risques de cyberactivités malveillantes contre les nations alliées de l’Ukraine